mardi 6 mars 2012

RIP Robert Sherman




Notre Mary Poppins est orpheline, Robert Sherman l'un des compositeurs de la B.O du film nous a quittés, a t-on appris aujourd'hui.

Son travail avec son frère Richard sur ces magnifiques chansons lui valurent deux oscars en 1965.

Si vous n'êtes pas de grands fans de Mary Poppins, vous connaissez sans doute l'une de ses compositions les plus entêtantes, It's a small world, ou encore Everybody wants to be a cat des Aristochats... et tant d'autres.

Un grand merci à ce monsieur, qui a su distiller autant d'authenticité et de bonne humeur dans ses chansons.



jeudi 19 janvier 2012

Ils ont de la Voice!

Attention The Voice débarque bientôt sur TF1 et est annoncé comme LE divertissement de 2012. Créée aux Pays-Bas, l'émission a fait un carton (une deuxième saison est en cours), a été un succès sur NBC et s'est vendue dans une quarantaine de pays. A priori ça annonce du lourd.
Pour être tout à fait honnête, je me suis rendue à la conférence de presse hier midi sans grand enthousiasme, quasiment certaine d'entendre parler d'un concept vu et revu, avec des candidats à l'histoire merveilleuse ou traumatisante intimidés par des membres du jury méchants et railleurs. Que nenni mes amis! Déjà on nous a remis les pendules à l'heure: dans The Voice on ne parle pas de candidats mais de talents. Après une première vague d'auditions, celles que vous verrez à l'antenne ne présenteront que les meilleurs, pas de casseroles en vue. Oubliez aussi le terme de "jury", car ici on parle de coachs. C'est là l'une des spécificités de l'émission, Garou, Jenifer, Louis Bertignac et Florent Pagny sont là pour porter à bout de bras le parcours de leurs poulains (12 par coach). A eux de se faire choisir (et non pas le contraire) par un "talent" qui les inspire. S'ils craquent sur le même, c'est à qui se justifiera le mieux pour le récupérer dans son équipe, à chacun sa méthode, tous les coups sont permis, la preuve Jeni a balancé sa chaussure sur Garou, y a de l'ambiance! Sans rire, en ce qui concerne les coachs ça fonctionne plutôt bien, ils sont bons dans leur style et charismatiques. Pour la "voice", sachez que lors des auditions, les coachs se trouvent dos aux "talents" et ne peuvent donc se fier qu'à leur voix. Pour la petite expérience on nous a remis des masques (vous savez pour dormir, comme dans les avions là) pour comprendre les impressions que pouvaient avoir les coachs. Et ben c'était pas inintéressant! On est obligé de se concentrer uniquement sur la voix et c'est amusant de voir que l'on imagine un physique et un style parfois totalement différents de ce que l'on découvre en retirant le masque. Sur les trois talents que nous avons entendus, deux étaient particulièrement bons. (J'avoue, la première voix j'ai cru que c'était Jenifer et que TF1 nous faisait une blagounette, je suis trop marrante).


Bref la compétition s'annonce de haut niveau, moi qui vais rarement sur les primes j'ai déjà bien envie de retourner à la Plaine Saint Denis. Ah et j'oubliais, pour la Voice gagnante, un album à la clef! Par contre je me demande bien (mon confrère Romain s'est fait la même remarque!) où ils ont été chercher leur musique de générique... on dirait celui d'un dessin-animé des années 80. en revanche l'ouverture sur Rolling in the deep par les coachs m'a conquise. Ah et j'allais oublier! A la présentation notre ami grec, Nikos!

The Voice à découvrir probalement mi février sur TF1.

mardi 27 décembre 2011

To be or not to be... Erica Strange!


Bonjour chers lecteurs!
J'espère que vous avez passé un agréable week-end de noël et que vous avez été gâtés. Pour ma part ce fût le cas, et j'en profite pour remercier Anna E pour son joli swap: Un petit colis en provenance de Strasbourg, contenant deux romans, une étoile dorée pour mon sapin, un marque page, une petite carte de voeux et des friandises.


Aujourd'hui j'avais envie de vous parler d'une série qui vient de se terminer... à mon grand regret! Son titre? Being Erica pour la VO, Les Vies rêvées d'Erica Strange pour la VF. Un petit bijou venu du grand nord canadien et que j'ai adoré suivre. L'histoire est simple, Erica (délicieuse Erin Karpluk) une trentenaire sympa et rigolotte se fait virer de son job qui en fait n'est qu'un travail alimentaire, parce que son rêve à elle est de travailler dans l'édition (et d'écrire un roman). A côté de cela, elle est célibataire et enchaîne les coups de coeur décevants quand sa petite soeur jeune médecin, est sur le point de se marier.





A la suite d'une allergie alimentaire elle se se retrouve hospitalisée et fait la rencontre du Docteur Tom, un psy pas comme les autres... Et pour cause, après lui avoir fait dresser une liste de regrets, le psychanalyste qui s'exprime souvent par citations (je l'avoue je les ai presque toutes notées) la renvoie dans son passé à chaque petite crise. Le but n'étant pas de modifier ce qu'elle a vécu, mais de voir les choses d'un autre angle et de mieux comprendre son présent.


C'est frais, drôle, bien écrit, et surtout... ça nous fait cogiter. Parce que selon les thématiques abordées, il y a forcément des situations ou des questionnements qui font échos en nous. Sans blague, je crois que cette série m'a presque servie de thérapie (d'accord d'accord, avec aussi les amis et leur patience sans nom). Je ne saurais que trop vous la conseiller. La série ne contient que 4 saisons ( à mon grand regret), mais a du coup le mérite de ne pas tourner en rond et se perdre. Une adaptation US était en pourpalers... mais pas sûre que les ricains fassent aussi bien que leurs voisins canadiens!

Ci-dessous le générique (j'adore la chanson!) de la première saison!

mercredi 2 novembre 2011

De l'art de trouver le bon couvercle

Je vous préviens, ce post c'est la faute à NT1 ! Bah ouais la chaîne a eu la bonne idée de rediffuser L’Etudiante. Je me revoie quand j’étais en lettres à la Sorbonne, espérant qu’un jour mon cher (et pas tendre!) de l’époque m’attende à la sortie, ayant pris conscience qu’il était fou amoureux de moi, et que je me jette dans ses bras en faisant valser mes feuilles de cours. Autant vous dire que la seule fois où mon classeur a volé, c’est quand j’ai loupé une marche à la sortie de l’amphi Richelieu.


« Parmi les incohérences de l’amour traité par Molière, aimer ce qui ne convient pas est le ressort le plus souvent utilisé ». Voilà ce que Valentine expose dans le film lorsqu’elle passe son grand oral pour l’agreg. Parce qu’avec Edouard c’est l’amour fou, celui avec les papillons dans le ventre et les étoiles dans les yeux. Sauf que Valentine est ambitieuse et exigeante, alors qu’Edouard avance au jour le jour au gré de sa musique. Et quand le Edouard il sature ça donne ça : « Tu me fais une vérole pour 5 minutes de retard et tu changeras jamais ! » On est d’accord c’est pas le film du siècle (mais c’est un des films marquant de notre adolescence les filles reconnaissez-le !), mais il pose une question actuelle quand même : jusqu’où doivent aller les compromis ? Si mamie me lisait elle me répondrait "quand une casserole trouverle bon couvercle, parce que chaque casserole a un couvercle, ils s'accordent naturellement." Sauf que, ma chère mamie adorée, ça ne fonctionne plus comme ça aujourd’hui ! Mes copines célibataires sont toutes formidables, jolies drôles et pleines d’esprit. Et ce ne sont plus des casseroles mais des tupperwares. Elles sont devenues modernes, affirmées, exigeantes et indépendantes, et va leur trouver le bon couvercle !



Ce week-end, j’ai observé mon père chercher une boîte et son couvercle dans la cuisine (pour me mettre quelques victuailles, je fais partie de ces adultes qui s’assument mais qui font le plein chez leurs parents). Mon père c’est le roi des boîtes tupperwares, il en a de toutes les couleurs et de formes différentes. Il a trouvé THE boîte dans laquelle mettre mon poulet au colombo, et pendant 10 minutes je l’ai regardé chercher dans le grand tiroir le couvercle qui irait bien. Résultat il s’est énervé et a changé de boîte. Vous voyez où je veux en venir ? Tu peux tomber sur un couvercle trop grand par exemple, mais tu te dis que ce couvercle il est quand même chouette et qu'une fois posé il pourra tenir même s’il dépasse. Sauf qu’au bout d’un moment si en tant que boîte tu bouges un peu trop fort, le risque c'est que le couvercle tombe La faute à qui alors ? A la société ? Aux femmes devenues indépendantes et émancipées ( ok et casse-bonbons) ? Aux hommes qui du coup ont (souvent!) de temps en temps des problèmes existentiels qui les dépassent ? On pourrait parler de l’aluminium que tu jettes après utilisation mais là c’est un autre sujet !